Assis sur un rocher, je contemple le soleil qui se couche sur les grottes et les champs, amenant la nuit et, avec elle, les étoiles. Surtout une étoile que je contemple chaque soir. Elle brille plus que toutes les autres. Elle me dit qu’il est temps de rentrer les moutons

Une fois toutes les bêtes à l’abri, je retourne sur mon rocher.

 

Je m’appelle Julius né sous le signe d’ichthus. Les anciens sans cesse me racontent mon histoire.

« Julius, tu es le fils, descendant du fils d’Énée le berger ; tu es promis à la connaissance. Lui a pris d’assaut de fantastiques et imprenables citadelles. Ainsi en va-t-il chez qui a soif de puissance. Au fil des siècles, la sagesse a grandi. »

 

Je n’aime pas la violence. Je préfère écouter la nature.

 

Tous les premiers nés de ma famille s’appellent Julius depuis les temps de la mémoire ancienne.

 

Moi, je suis différent disent-ils. Quand je suis né, les étoiles dessinaient ichthus, la forme d’un poisson. Les anciens racontent Tobie et le poisson qui a guéri ou Jonas qui a trouvé le chemin dans le ventre du poisson. Tous me pensent promis à un grand devenir. En attendant, moi je suis heureux, berger auprès de mes moutons tout le jour dans mon village de Bethléem en Judée.

Le soleil va bientôt se lever, mon étoile scintille encore mais il est temps de sortir le troupeau. Un nouveau jour commence. Les moutons sont étrangement calmes. Les oiseaux chantent moins. En ce début d’hiver, la nature semble endormie.

 

Ce solstice annonce la renaissance du soleil. Les anciens célèbrent ce jour pour espérer le retour de la lumière et de la vie avec le printemps. Ce qu’ils ne savent pas, c’est que cette nuit sera à jamais différente.

 

Je suis assis sur mon rocher et scrute mon étoile. Elle est encore plus brillante et illumine le ciel. Tout à coup, je vois une grande lueur blanche qui descend du ciel et prend la forme d’un ange. Je ne peux pas détacher mes yeux de ce beau visage.

 

L’ange dit : « Ne crains pas car voici que je t’annonce une bonne nouvelle qui sera une grande joie pour tout le peuple. Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire ». Et soudain il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable qui louait Dieu en disant ; « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu’il aime ».

 

Je me mis à courir vers l’étoile qui brillait au-dessus d’une grotte. Je fus rejoint par les autres bergers et ensemble nous avançâmes vers le lieu éclairé par l’étoile. Nous vîmes ce que l’ange nous avait dit : un bébé dans une mangeoire avec sa maman, si belle et son père attentionné.

 

Julius annonça sans relâche cette bonne nouvelle à tous et sa famille le croyait, lui, Julius, puisqu’il était né sous le signe d’Ichtus, symbole du baptême, du Christ et de la vie en abondance.

 

Le petit berger annonçait aussi que même les petits seraient choisis pour mener les troupeaux et deviendraient les bergers de l’Église.

 

Et même si l’étoile du berger est en fait une planète, quand toi tu la regardes tu sais qu’elle te guidera toujours. Le 25 décembre, ce n’est surement pas le jour exact tout comme l’an 1 n’est pas l’année exacte mais qu’importe. Jésus nait du ventre de sa mère, il couvre le monde, lui que contient une crèche. Grand comme Dieu, petit comme serviteur, sans que sa petitesse diminue sa grandeur, et sans que sa grandeur accable sa petitesse.

 

C’est Noël. Soyons dans la joie, dans la paix et dans l’amour.

 

Conte de Noël par Bettina Kerstens Mesclon le 24 novembre 2017

Alles wordt gezegd op deze foto, alles over human resources.
Wij die naar deze foto kijken glimlachen.
Hoe zit het met het kind dat die bal uit het water wil krijgen? Het doet me denken aan een eerste sollicitatiegesprek. De kandidaat arriveert en probeert alles voor alles. Hij of zij probeert het beste en zelfs het onmogelijke te laten zien, zelfs als dat betekent dat hij of zij niet de essentie laat zien van wie hij of zij werkelijk is.
De hond vertegenwoordigt de persoon die hem zal helpen, hem zal laten ondernemen en hem zal behoeden voor vallen, met vriendelijkheid en kracht.
Een sollicitatiegesprek is een ontmoeting. Alles wordt gespeeld in enkele seconden.

Tout est dit dans cette photo, tout des ressources humaines.
Nous qui regardons cette photo sommes touchés et esquissons un sourire.
Et l’enfant qui veut réussir son coup dans l’eau ? Et bien, il me fait penser à un premier entretien d’embauche. Le ou la candidate arrive, et tente le tout pour le tout. Il ou elle essaye de montrer le meilleur et même l’impossible quitte à ne pas montrer l’essentiel de ce qu’il ou elle est vraiment.
Le chien représente la personne qui va l’aider, le laisser entreprendre et le retenir de tomber, avec bienveillance et force.
Un entretien d’embauche, c’est une rencontre. Tout se joue en quelques secondes.

A voté!
En France, alors que les hommes obtiennent le droit de vote en 1848, les femmes vont patienter presque un siècle, jusqu’en 1944 pour l’obtenir et 1945 pour l’exercer, mais ce n’était pas pour la première fois.

En 1302, les femmes et les hommes étaient convoqués aux États Généraux et participaient d’une façon ou d’une autre aux suffrages jusqu’à la Révolution. C’est à ce moment qu’elles deviennent des membres passives de la société au même titre que les enfants ou les domestiques.

Alors merci à Olympe de Goujes en 1791 qui écrit  la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, Jeanne DEROIN qui tente de se présenter aux élections législatives en 1859, Hubertine AUCLERT qui fonde en 1876 le premier groupe suffragiste français : la société le Droit des femmes et merci à Léonie ROUZADE, Louise BARBEROUSSE, Paul DUSSAUSSOY, Ferdinand BUISSON, la journaliste Séverine, Suzanne LACORE, Irène JOLIOT-CURIE, Cécile BRUNSCHVICG, Maria VERONE, Marthe BRAY, Jane VALBOT, Louise WEISS et tant d’autres femmes et hommes d’avoir milité pour ce droit de vote et de candidature, chacune, chacun à sa façon qui nous permet cette libre expression aujourd’hui.

#democratie #vote #droitsdesfemmes #election #france Parrains Par Mille | PPM GROUPE SOS Nicolas Froissard Fondation des Femmes
Photo by Joel Muniz on Unsplash

Jeu de piste au Louvre dans l’aile égyptienne avec Sofiane mon filleul Parrains Par Mille.
 
Quelle joie de déambuler à nouveau parmi les trésors exposés et sans la foule estivale ! Pour intéresser un enfant de 9 ans, le jeu est une bonne solution. Le livret s’adresse aux enfants de 7 à 9 ans et 10 à 13 ans avec 30 questions sous forme de rébus, dessins, déchiffrages ou textes à trou. (collection musesetmusees.com)
 
La quête commence sous la pyramide de verre, puis l’aile Sully et le pavillon de l’horloge. On monte neuf marches et on découvre une statue en granite rose avec un corps de lion et une tête de pharaon. Une fois découvert son nom, le sphinx, Sofiane a trouvé les détails qui montrent la royauté, coiffe, barbe postiche et serpent frontal puis l’âge en comptant les marches vers la salle suivante, 40 marches, chaque marche vaut 100 ans donc le sphinx à 4000 ans.
 
Ce lundi matin, Sofiane est parti à l’école avec le livret de jeu et a raconté à la maitresse ce qu’il avait retenu, notamment le Nil, les hiéroglyphes, le sphinx ou encore l’oeil protecteur appelé Oudjat.
 
Faire vivre l’Histoire avec des histoires, c’est transmettre la curiosité et le goût de regarder différemment l’art et le monde autour de soi. Et c’est essentiel oui, essentiel !

 

En suivant la formation proposée par la Fondation des Femmes , Stand UP contre le harcèlement, je ne pensais pas que l’allaitement et les femmes allaitantes étaient à protéger aussi hors du domicile. Notre société est prompte à juger et à se sentir mise en cause par une situation. Le choix des femmes d’avoir des enfants ou pas, de les allaiter ou pas, ne doit pas nous ramener à nos propres choix. La liberté est là. Que ne supportons-nous pas? un enfant qui crie dans un magasin? des parents qui grondent leur enfant? une mère qui allaite? une mère qui laisse pleurer son enfant qui a faim? une mère qui sort avec son bébé? Et au travail, laisse-t-on une mère tirer son lait pour pouvoir continuer à allaiter son enfant? Autant de problèmes que rencontrent les femmes.
L’important est encore le vivre ensemble le mieux possible. A lire l’article sur ce fait divers qui mérite qu’on se pose un instant.

http://www.slate.fr/story/209450/allaitement-lieux-publics-injonctions-bonne-mere-sexualisation-seins-morale-corps-femmes-conflit-generations?utm_source=ownpage&utm_medium=newsletter&utm_campaign=daily_20210524&_ope=eyJndWlkIjoiOTgxYmVmMmU2MDUwYTY4OTc4ZWU3NGEzZjU5NWNmODAifQ%3D%3D

Une feuille de chou peut communiquer !
Grande découverte, non pas des nouvelles dans une feuille de chou, mais un subtil parfum dégagé par la plante qui lui permet d’alerter d’un danger et d’appeler à l’aide un insecte salvateur.
Un lien avec cette idée que le chou est source de fécondité grâce à ses multiples feuilles superposées tout comme la rose ?
Où quand la science et la littérature se jouent de nos sens !
A lire « ton parfum me fait tourner la tête » ou l’odeur est l’intelligence des fleurs.
Soyons curieux!
https://lnkd.in/ggFDYZ8
#Sciences #scientips #artips Artips
image ARTIPS

Notre idée du bon marketing revient souvent à la satisfaction client, à sa fidélité pour l’attacher symboliquement à une marque, convertir un prospect en client fidèle. Mais parfois, regarder par l’autre bout de la lorgnette est assez édifiant. Voilà mon expérience du jour. Nous sommes en confinement sans savoir quel commerce est essentiel. Et voilà que je dois en urgence faire faire un double de clefs pour une infirmière qui doit prodiguer des soins à ma mère qui reste à domicile grâce aux auxiliaires de vie qui ont tant de prix à mes yeux. Je suis en région parisienne et ma mère dans l’Hérault. Nous sommes un lundi de confinement. Une serrurerie est-elle un commerce vital? Après avoir passé une dizaine d’appels restés sans réponse, un professionnel me répond gentiment qu’il est ouvert sur rendez-vous et que je peux venir dans la matinée. Un jeune homme tient cette serrurerie Shop Clefs à Boulogne Billancourt. Je ne connais pas son nom mais je connais sa gentillesse, son service impeccable, ses conseils et cette expérience client qui me fait parler de lui. Mais voilà qu’une affiche attire mon regard, une vieille affiche qui dit ceci: « Quand vous vous adressez à moi, merci d’utiliser un sujet, un verbe et un compliment ! » Oui, voilà qui est très important pour le bien-être des commerçants, des employés, des fonctionnaires, des soignants, de toute personne qui reçoit du public. Le respect et la politesse, la gentillesse et la patience, oui, nous devons chercher la satisfaction de celle ou celui qui nous accueille. Essayons, nous ne pouvons que rendre le monde meilleur, et je ne pense pas que ce soit une utopie!

Bettina Kerstens-Mesclon 5 novembre 2020

Il arrive un âge où on n’a plus d’âge. Je fais partie de la tribu des sexas, mot qui va très vite détrôner les quinquas, petits jeunes dans cette population qui vieillit lentement pourvu qu’on ait la santé bien sûr. Je fais partie de ces femmes de 60 ans qui ont élevé leurs enfants et accèdent enfin à la liberté de s’occuper d’elle-même (au moins un peu plus).

Alors la retraite, très peu pour moi. Tout d’abord la nécessité de travailler pour vivre et l’envie de rester dans le monde. Ensuite, moins regarder sa montre et goûter l’instant. Enfin profiter de notre parcours des années 60 à nos jours.

Ma génération a connu la naissance de la télévision, l’accessibilité aux voyages, la culture et la littérature, la naissance des ordinateurs et des modes de communication dont internet et le portable, le footing, la gymtonic et surtout le grand saut dans le melting-pot culturel et sociétal. Tout est sans cesse à redécouvrir et nous sollicite intellectuellement.

Ce qui sera le plus difficile, dans les années à venir, ce sera vivre ensemble. Je pense que l’on a tous besoin des autres pour vivre mieux. Je reste persuadée qu’un mot gentil, un sourire, une attention peuvent tout changer ou au moins la journée d’une personne et c’est un bon début. Je vais continuer à raconter des histoires et même si l’optimisme et la gentillesse sont des sentiments niais, je persisterai. À bientôt de vous écrire.

Brandissons nos livres et nos stylos

Vous souvenez-vous de Malala Yousafzai ?

Depuis l’âge de onze ans, elle milite pour la scolarisation et l’éducation universelle. Le 9 octobre 2012, un taliban armé lui tire une balle dans la tête dans un bus scolaire. Malala survit et prononce un discours devant l’Assemblée pour la jeunesse au siège des Nations Unies à New York le 12 juillet 2013. Je viens de relire ce discours et en voici un extrait :

« Nous ne mesurons l’importance de la lumière que si nous sommes plongés dans l’obscurité. Nous ne connaissons la force de notre voix qui si nous sommes réduits au silence.De la même façon, quand nous étions à Swat, au nord du Pakistan, nous n’avons compris l’importance des stylos et des livres qu’en voyant arriver les armes. Une vieille sagesse dit que le glaive est toujours battu par l’esprit. C’est vrai. Hier comme aujourd’hui, les extrémistes ont peur des livres et des stylos. Le pouvoir de l’éducation leur fait peur. Les femmes leur font peur. Le pouvoir de la voix des femmes leur fait peur…Alors lançons-nous dans une glorieuse campagne contre l’illettrisme, la misère, le terrorisme, brandissons nos livres et nos stylos. Il n’existe pas d’armes plus puissantes.

Un enfant, un enseignant, un livre et un stylo peuvent changer le monde. L’éducation est la seule solution. Priorité à l’éducation. »

Et maintenant ?

Aujourd’hui, ce discours est toujours aussi essentiel. Dans les pays en guerre bien sûr, mais aussi chez nous en France, l’éducation est sans cesse à protéger, à propager et à inciter. Tous nos enfants ont droit à une éducation de qualité égale. La République en est responsable, liberté, égalité et fraternité ne sont pas de vains mots.

Prenons soin des enfants, ils sont le présent et l’avenir. Lisons des histoires, parlons, sortons de nos habitudes.